Une ville engagée pour un « mieux vivre »

Forte de ses nombreux services publics de proximité qu’elle parvient à préserver, la Ville déploie actuellement des efforts nouveaux pour améliorer la tranquillité publique des campésiens. D’une part, la coopération avec la Police nationale et la Justice se renforce au travers du CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance). D’autre part, fidèle à ses engagements, la Ville poursuit la mise en œuvre de la video urbaine, entrée en 2025 dans sa phase opérationnelle.

Cet engagement pour un « mieux vivre » de nos habitants contraste fortement avec les dernières annonces du gouvernement de François BAYROU et ses soutiens LR, qui tendent vers un « mal vivre » généralisé.

En effet, salariés, jeunes, retraités, chômeurs, nul n’est épargné par le « plan d’austérité » sans précédent qui se profile pour 2026 : suppression de 2 jours fériés, année blanche pour les pensions de retraite et des allocations sociales (soit une baisse compte tenu de l'inflation), nouveaux déremboursements de médicaments, suppression de 3000 postes de fonctionnaires, 1/3 des départs en retraite non-remplacés, coupes budgétaires dans la santé, l’assurance-chômage, nouvelle baisse des moyens pour les collectivités locales etc.

Au total, ce sont près de 43,8 milliards d’euros que le gouvernement veut faire payer aux classes populaires et aux classes moyennes, avec pour conséquence une dégradation brutale de nos conditions de vie. Dans le même temps, comme le révèle une commission d’enquête au Sénat, nous apprenons que les grandes entreprises ont bénéficié en 2023 de 211 milliards d’euros d’aides financières de la part de l’Etat…

A Champs-sur-Marne, nous continuons de faire le choix d’une "ville pour toutes et tous", où personne n’est laissé de côté.

Investir pour l’avenir de Champs-sur-Marne

Le 30 juin 2025 se tenait un conseil municipal pendant lequel nous avons étudié le compte administratif, c’est-à-dire la manière dont les deniers publics avaient été dépensés et les recettes perçues à Champs en 2024.

Ce document permet de vérifier la santé financière de la commune et la sincérité budgétaire : concrètement est-ce que l’équipe municipale en place a fait ce qu’elle a promis? Est-ce que la gestion financière et budgétaire est saine ?

Nous avons souligné, comme nous le faisons depuis plusieurs années, plusieurs points problématiques :
• la tranquillité publique reste un parent pauvre : rien pour le stationnement dangereux en centre-ville, devant les écoles, l’équipe d’ASVP actuelle n’étant pas suffisante pour assurer l’ampleur de la tâche… La vidéo-surveillance et le personnel nécessaire de police municipale ne sont pas inscrits à l’agenda.
• Les actions sur la prévention jeunesse sont trop ponctuelles, réalisées à la va-vite. Nous savons que face aux incivilités et aux rixes, nous avons besoin d’une véritable politique, de personnel qualifié, de prévention spécialisée.
• Le sous-investissement chronique. L’indicateur de dépenses d’équipement par habitant est très faible (187 € par habitant à Champs-sur-Marne contre 359 € pour des collectivités de la même strate). Ce sous-investissement se traduit par des équipements vétustes et une non adaptation structurelle au changement climatique. Il n’y a aucune stratégie globale pour rénover les écoles, accueils péri-scolaires et centres de loisir et lutter contre les passoires thermiques. Lors de la canicule les enfants et les équipes ont souffert.

Les solutions existent. Ayons de l’ambition pour notre ville !

Julie Gobert, Sébastien Maumont, Thierry Babec

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La sécurité : une priorité non négociable

Refuser aujourd’hui d’instaurer une police municipale et de déployer des caméras de vidéoprotection dans une ville confrontée à l’insécurité constitue une triple faute : morale, politique et stratégique.

Une telle décision équivaut à un renoncement total. Elle envoie un signal dramatique : la protection des habitants ne fait pas partie des priorités. Et ce message n’échappe à personne. Mais il est d’abord entendu par ceux qui transgressent les règles, pas par ceux qui les respectent.

Sans force locale de sécurité, le terrain est abandonné. Et un terrain abandonné ne reste pas vide : trafics, violences, incivilités y trouvent aussitôt leur place. Là où l’autorité se tait, le désordre s’impose. L’absence d’action nourrit l’insécurité et mine la confiance dans les institutions.

Quant à ceux qui parlent de gadget à propos de la vidéoprotection, ils vivent loin des réalités. Les caméras ne remplacent pas les agents, elles les aident. Elles dissuadent, identifient, protègent. Et surtout, elles rétablissent un minimum de justice. Chaque image utile est un outil de plus pour la vérité, la sanction, et donc pour la tranquillité.

Dans ce contexte, l’annonce faite par La France Insoumise de désarmer les polices municipales en cas de victoire en 2026 n’est pas seulement inquiétante. Elle est dangereuse. Elle fait passer l’idéologie avant la protection des habitants.

Assurer la sécurité n’est ni une option, ni une promesse vague. C’est un devoir. Ce devoir engage. Il exige des actes, des moyens, une volonté assumée.
À ceux qui se dérobent, il faut répondre avec fermeté : renoncer à agir, c’est trahir.

Michel COLAS et toute son équipe.
Internet : www.reinventons-champs-ensemble.fr
Facebook : Michel COLAS – Élu de Champs-sur-Marne