Anne Frank   - (12 juin 1929 - février 1945)

C’est un vrai miracle que je n’aie pas abandonné tous mes espoirs, car ils semblent absurdes et irréalisables.
Néanmoins, je les garde car, malgré tout, je crois encore à la bonté innée des hommes.
Il m’est absolument impossible de tout construire sur une base de mort, de misère et de confusion.
Je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j’entends plus fort, toujours plus fort, le grondement du tonnerre qui approche et nous tuera, nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s’arranger, que toute cette cruauté aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde.
En attendant, je dois garder mes pensées à l’abri, qui sait, peut-être trouveront-elles une application dans les temps à venir !


Extrait de Journal d’Anne Frank, 15 juillet 1944


 

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